Les masques FFP1, FFP2 et FFP3 sont nécessaires pour éviter d’inhaler les particules fines en suspension dans l’air. Ils sont très utilisés en industrie et dans le bâtiment pour protéger les utilisateurs des poussières non toxiques et toxiques. Dans le milieu médical, les masques FFP1 et FFP2 défendent les usagers contre les maladies transmissibles par voie de gouttelettes de salive ou par voie aérienne. Ils présentent toutefois quelques différences sur certains niveaux. Découvrez tout dans ce dossier !
Les masques chirurgicaux, c’est quoi ?
Le masque chirurgical est très répandu et très utilisé depuis la pandémie du Coronavirus. Il s’agit des masques bleus, comme ceux sur ce site https://distrihealth.fr/product/masques-chirurgicaux-type-ii-bleu/ qui sont habituellement portés par les médecins et les dentistes. Dans un premier temps, le masque chirurgical permet de protéger le patient des possibles contacts avec les bactéries et virus exhalés par le porteur. Mais il préserve aussi son porteur contre toute éventuelle inhalation de particules ou de virus.
Les masques chirurgicaux ont la capacité de très bien filtrer l’air qui sort du nez et de la bouche. En général, ils disposent d’une excellente propriété de filtration vers l’extérieur, pouvant s’élever à 95% selon le modèle. De fait, ce sont de très bons moyens pour limiter considérablement la propagation des gouttelettes de salive qui s’épandent en toussant, en éternuant ou en parlant.
Dans le domaine médical, les masques chirurgicaux, comme ceux-ci https://distrihealth.fr/product-category/masque-chirurgical/ sont considérés comme EPI par la loi. Ils sont alors portés par le personnel médical dans les hôpitaux pour garantir une bonne filtration de l’air inspiré et expiré. Quant au sigle FFP, il signifie “pièce faciale filtrante pour la protection individuelle”. Cette abréviation indique que le masque est conforme à la norme EN 149-2001, fixant les règles d’efficacité et de performance des faciès. Enfin, la numération progressive, FFP1 et FFP2 présente la capacité de filtration de l’air des différents dispositifs.
Les masques FFP1
Les masques FFP1 bloquent uniquement les plus grosses particules dans l’air respiré. Ils ont une capacité filtrante très limitée, ce qui ne leur permet pas de protéger le porteur des microparticules nocives et des virus. Ces types de dispositifs filtrent 80 % des aérosols de taille moyenne 0,6 µm, avec une possibilité de fuite totale vers l’intérieur à < 22 %.
On utilise uniquement le masque FFP1 pour se protéger des poussières non toxiques. Il sert ainsi en milieu industriel pour l’industrie textile et la production du graphite. Mais il est aussi efficace dans le secteur du bâtiment, l’artisanat, la menuiserie, etc. Enfin, il défend son porteur contre les polluants de faible toxicité en concentration.
À noter qu’une barbe, même naissante, peut largement réduire l’étanchéité du masque FFP1 et diminuer son efficacité globale.
Les masques FFP2
Plus performants, les masques FFP2 ont une capacité filtrante de 92 % contre les particules minuscules, comme celles contenant le virus. En industrie, ils protègent des poussières toxiques du bois, de la laine de verre, des peintures, des vernis, etc. Dans le secteur médical, ils préservent le personnel des agents infectieux qui se transmettent dans l’air et par voie de gouttelettes.
Le masque FFP2 convient au personnel soignant fortement exposé. D’ailleurs, il est recommandé par le Ministère de la Santé dans le milieu médical en cas d’épidémie. Sachez que ce masque est particulièrement réservé aux soignants lors de certains actes au niveau respiratoire, comme l’intubation, la kinésithérapie, les soins dentaires, etc. Dans l’industrie, il convient aux environnements de travail dont la concentration de poussières est inférieure à 12 fois la valeur moyenne d’exposition professionnelle.
Pour terminer, notez que les masques chirurgicaux FFP2 garantissent une protection pendant environ 6 heures. Au-delà, il faudra les jeter et en porter un autre.